One hour of heat from the one & only Juan Chriss. In this mix you can listen some tunes from Mike Burn, D Play, Eddie Kendricks, Motor City, Compost" It's a spécial electronic hot deep mix.
Deux ans après Hope & Sorrow, Wax Tailor revient avec un nouvel album intitulé In the Mood for Life. Auteur, compositeur, producteur, et manager français, Jean-Christophe Le Saoût lance son label Lab’Oratoire en 1998. Après avoir produit le groupe La Formule ainsi que le projet Breathing Under Water, il se baptise Wax Tailor et sort un premier EP combinant hip hop et trip hop en 2004. L’année suivante, l’album Tales of The Forgotten Melodiesest considéré par beaucoup comme une grande révélation. S’ensuit une longue tournée en France mais aussi un peu partout dans le monde où l’album reçoit de très bons échos. En 2007, Wax Tailor revient avec un nouvel opus intitulé Hope & Sorrow. Alors que le second album est souvent présenté comme un moment de vérité pour un artiste, celui-ci lui permet d’affirmer encore davantage son identité musicale. Accompagné de nombreux invités (Charlotte Savary, Sharon Jones, The Others, Voice, Ursula Rucker…), il y conte une nouvelle histoire où les titres vocaux occupent un large espace.
Un petit avant goût avant de découvrir le nouvel album de Wax Tailor sur le blog de www.digitalradioshow.com
Shafiq Husayn le producteur de Sa-Ra sort son projet soloShafiq Husayn, l’un des trois mousquetaires freaky formant Sa-Ra Creative Partners, vient de sortir un album solo sur lequel collabore notamment Bilal, Om’mas Keith, Count Bass D ainsi que la jeune rappeuse anglaise Fatima que l’on retrouve sur le single Lil’Girl. “A-free-Ka” est une expression provenant de l’ancienne Égypte qui signifie esprit. À travers cette référence libertaire Shafiq prône une approche de la vie dépourvue de limitations où seuls l’harmonie et l’amour doivent servir de préceptes conducteurs. “Shafiq En A-Free-Ka” perpétue son penchant affirmé pour les rythmiques discordantes et l’intégration de références hétéroclites au patrimoine de la black music.
Pour son nouveau projet, Kid Koala s’associe à Dynomite D et les ex-membres de Wolfmother Kid Koala a toujours su employer sa virtuosité aux platines pour monter des collaborations susceptibles d’étendre son spectre d’action. Après Money Mark, Gorillaz ou Dan The Automator, c’est désormais dans l’historique du rock et du blues graisseux que le DJ de Vancouver a décidé de tremper ses mains agiles. Le projet de The Slew est né il y a quelques années, lorsqu’il fut approché, ainsi que Dylan J. Frombach (Dynomite D), pour produire la bande-son d’un documentaire. Le film n’ayant finalement jamais été achevé, le duo s’est décidé de transposer à la scène l’univers psyché rock sur lequel ils avaient assidument travaillé. La rencontre avec la section rythmique des ex-membres du groupe australien Wolfmother va leur permettre de compléter ce projet. Entre envolées Zeppeliniennes et beats bien balancés, il ne fait aucun doute que les concerts vont amener leur part de transpiration. Selon Kid Koala, The Slew ressemblerait à ”un Nirvana du turntablism. Préparez-vous à l’avènement du grungelism”. Après quelques singles parsemés ces derniers mois sur le net, le Kid et ses amis rockers font preuve de générosité en offrant l’intégralité de leur album de 10 titres en téléchargement gratuit. Quant au CD et au double LP de l’album, qui est produit par Mario Caldato Jr (Beastie Boys), ils seront disponibles uniquement lors des concerts de la tournée nord-américaine. Pour l’instant aucune date n’est encore annoncée en Europe... Alors soyer patient.
L’été est bel et bien terminé. Les nuits redeviennent fraiches, FRED pourra en témoigner. Alors rien ne vaut pour se réchauffer un petit flash back de deux mois au festival WorldWide 2009à Sète. Bonne rentrée à tous et restez connecté sur www.digitalradioshow.com et n’oubliez pas les chroniques de mon confrère Françous du blog highmaintenance.
Claude Miller présente son dernier film ou plus exactement documentaire: “Marching Band” .“Marching Band” si on traduit littéralement, c’est “un groupe de musique en marche”. Vous savez ces fanfares de lycéens ou étudiants dévoués à animer les manifestations officielles de leurs établissements à savoir matchs de Foot, commémorations diverses, remises de diplômes etc… Ce titre “Marching Band” n’est en fait qu’un beau prétexte pour capter et comprendre les aspirations de jeunes américains sur un évènement majeur dans l’histoire des Etats-Unis: L’élection du 44e président, avec un enjeu lourd de sens. Barack Obama = métisse kenyan américain (en d’autres termes un NOIR) = président? Qu’on se le dise quand on a une goutte de sang noir et que ça se voit un tant soit peu, pour l’inconscient collectif ON EST NOIR et on l’est d’autant plus quand on est face à des personnes qui croient à la classification des êtres humains! Anyway, c’était ma parenthèse…
Pour tous les afro-américains, les origines d’Obama participent à la promesse de ce rêve américain. On parle quand même d’un impayé de 400 années! Mais au delà de la question noire, il est question d’un tournant pour le peuple américain et si c’est un “mixed” qui doit apporter ce changement et bien yalah! Immersion totale donc au sein des Marching Bands de deux universités que tout oppose. D’un côté, University of Virginia (UVA) très conventionnelle et proprette. De l’autre, Virginia State University (VSU), première université afro-américaine. Au programme, 1h30 de cours de rythmique et de coups de clairon mais surtout une belle leçon de vie avec notamment Ashley et Quency, les deux personnages les plus en relief du documentaire. Le film est sorti en Août et je le recommande vivement d’abord pour la bande son (j’ai toujours aimé les big bands) mais surtout pour le traitement du sujet. Je suis un peu navrée qu’il sorti au mois d’août pour la fréquentation des salles mais j’espère que les poducteurs nous feront un beau DVD avec des “Behind the scenes” qui en vaudront la peine.